Les parcours d'orientation du Domaine de Vizille

BALISE 3 | Invendus-bottes

Les installations d’art contemporain dans le parc 

La richesse du parc du Domaine de Vizille en fait, non seulement un espace de détente, mais surtout un lieu patrimonial chargé d’histoire.

Surprendre les visiteurs habitués et changer leur regard sur le parc, inviter le public occasionnel à découvrir l’art autrement, dans cet écrin naturel majestueux et romantique, tel est l’objectif de la présentation d’œuvres d’art contemporain dans le parc. Ainsi, depuis plus de 10 ans, le parc se transforme l’été, grâce aux interventions d’artistes contemporains.

BALISE 6 | La cascade

Les monuments historiques

Un monument historique est un meuble, un immeuble ou une construction particulière qui reçoit par décision administrative, un statut juridique et un label, destinés à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique ou architectural.

Deux niveaux de protection existent : un monument peut être « classé » ou « inscrit » parmi les monuments historiques.

L'inscription (dit jusqu'en 2005 « à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ») est une protection des monuments présentant un intérêt remarquable à l'échelle régionale, contrairement au classement, qui protège les monuments présentant un intérêt à l'échelle nationale et qui constitue ainsi le plus haut niveau de protection.

Le château de Vizille fut classé à ce titre en 1862 et la partie paysagère du parc en 1991. À l’intérieur du parc, les abords du mur d’enceinte sont quant à eux inscrits aux monuments historiques depuis 1989.

Histoire du château

Ancienne demeure des ducs de Lesdiguières (XVIIe siècle), de la famille Perier (1782-1895), qui transforma l’une des ailes du château en une manufacture d’impression sur tissu, puis résidence présidentielle (1925-1960) ; le château et son parc de 100 hectares sont depuis 1973 propriétés du Département de l'Isère.

Depuis 1983, les salles du château sont transformées en Musée de la Révolution française où est exposée une collection unique d'œuvres d'art en rapport avec cette période de l'histoire de la fin de l'Ancien Régime à la Troisième République.

BALISE 8 | La roseraie

Le jardin à la française

Ce style de jardin ordonne la nature selon les principes de la géométrie, de l’optique et de la perspective. C’est un jardin construit selon des règles très précises où chaque mètre carré est soigneusement étudié, contrairement au jardin à l’anglaise, qui privilégie une configuration laissant à la nature plus de liberté.

Le jardin à la française, fort d’une ambition esthétique et symbolique, représente un désir de faire triompher l’ordre sur le désordre de la nature, du réfléchi sur le spontané. C’est l’art de corriger la nature pour y imposer une certaine rigueur entre autres par la symétrie. Ce jardin est dessiné comme un édifice, en prolongement de la demeure. Il est constitué de broderie de buis taillés, de parterres et de bosquets.

La statue d’Hercule

Il s’agit d’une copie moderne de 2005 d'après un original conservé au Musée de Grenoble. L’original est probablement une œuvre du sculpteur lorrain Jacob Richier (vers 1585 - vers 1639), exécutée en 1609 à la demande de François de Bonne, duc de Lesdiguières (1546 - 1626). La sculpture ornait une fontaine située dans le parterre dit le « jardin d’Hercule », au pied du château de Vizille. Transportée à Grenoble, au début du XVIII^e siècle par les Villeroy, héritiers du duc de Lesdiguières, la sculpture prend place en 1740 au sein du Jardin de ville actuel. Vandalisée en 1989, elle a été restaurée et est conservée depuis au Musée de Grenoble.

BALISE 9 | La salle du Jeu de Paume

L’Assemblée des trois ordres du Dauphiné

À la révolte parlementaire succèdent des démarches en faveur de la réunion des États généraux du royaume. Le 14 juin 1788, l’assemblée des trois ordres de la ville de Grenoble réclame cette consultation nationale. Son objectif immédiat est de rassembler les trois ordres de la province : c’est cette réunion, interdite à Grenoble, que Claude Perier accueille le 21 juillet dans la salle du jeu de paume (aujourd’hui disparue) de son château de Vizille. Sans préconiser l’abolition des ordres ou des privilèges, l’assemblée de Vizille donne cependant une impulsion décisive au mouvement en faveur des réformes fiscales et politiques.

Antoine Barnave et Jean-Joseph Mounier

Suite à la Journée des Tuiles le 7 juin 1788, Antoine Barnave, grenoblois licencié en droit, rédige un libelle appelant à soutenir le Parlement de Grenoble suspendu par le pouvoir royal. Il se rapproche alors de Jean-Joseph Mounier, un autre avocat grenoblois. C’est à leur demande qu’eut lieu la réunion des députés des trois ordres du Dauphiné du 21 juillet 1788. Par la suite, ces deux hommes furent élus représentants du Tiers État aux États généraux, convoqués par le roi Louis XVI.

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