Confidences d'outre-tombe. Squelettes en question

Du
1déc 2014 31jan 2016
Affiche Confidences d'outre-tombe
Audience
TOUT PUBLIC
Type
Exposition passée

Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique Grenoble Saint-Laurent, La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) croisent leurs regards.

La nécropole Saint-Laurent de Grenoble avec ses mille cinq cents squelettes exhumés, est un exceptionnel terrain d’études qui renseigne sur les occupations humaines successives en Isère. En effet, les archéologues interprètent les rites funéraires, les pratiques culturelles et l’organisation sociale des communautés à travers les âges. De nouvelles techniques d’investigation permettent de faire « parler » les ossements sur l’âge, le sexe et l’état de santé des individus ainsi « auscultés ».
Au coeur de l’exposition, des dispositifs numériques et interactifs, créés par La Casemate, proposent aux visiteurs de découvrir les méthodes et les outils de l’archéologie contemporaine.
Enfin le squelette est porteur d’une force allégorique et s’immisce dans la littérature, les beaux-arts, l’art contemporain, le design, la haute couture, la musique, le spectacle vivant...

Certaines communautés l’utilisent même comme signe de ralliement. Cette symbolique est traduite dans [K]RÂNES42 - Catacombe artistique au Musée dauphinois, par quarante-deux répliques de crânes interprétées par des peintres, sculpteurs, tatoueurs, dessinateurs … La mort garde de beaux restes et maintient avec la vie de curieuses relations…

Exposition "[K]râne42. La catacombe artistique"

Le Musée dauphinois a demandé à des peintres, graphistes, tatoueurs, sculpteurs, dessinateurs de toutes tendances, de poursuivre et de renouveler la tradition des memento mori. Quarante-deux oeuvres ont ainsi été créées pour l’exposition, à partir d’un modèle unique, la réplique d’un crâne humain de plâtre blanc.