Fastes et maléfices. Astrologues, magiciens et sorciers
La sérialité des images diaboliques, ou assimilées, connaît son plein essor entre le XIIIème et le XVIIème siècle, transposant un univers empreint de fascination, de crainte et de défiance mêlées. A mi-chemin entre savoir et pouvoir, entre fastes et maléfices, les astrologues, les prophètes, et plus diversement les magiciens et les sorciers, relèvent d’un substrat mythologique commun exacerbé au plus fort d’un Moyen Age fortement christianisé.
Malgré les tentatives de réconciliation entre deux pôles, l’un naturel, l’autre surnaturel , un archétype démonologique s’inscrit durablement, réservant aux démoniaques et autres déviants un sort critique très inégal au cours de siècles fertiles à l’accomplissement de leur dessein.
De vaines superstitions en fausses prophéties, de rituels magiques en pratiques sataniques, une sémantique de la représentation prend corps à travers les oeuvres présentées (peintures, estampes, manuscrits…) interrogeant ainsi les limites de la rationalité.
Commissariat de l’exposition : Géraldine Mocellin-Spicuzza - directrice du Musée.
Comité scientifique :
- Gilbert Beaugé , sociologue, historien de l'art, chargé de recherches CNRS/EHESS Marseille Vieille Charité,
- Béatrice Beys, chercheur associé, Université de Bourgogne et Université Paul-Valéry Montpellier III,
- Annick Le Guérer, Docteur de l’Université, spécialiste de l’odorat, de l’odeur et du parfum. Chercheur associé à L’IMSIC – Université de Bourgogne. Expert de la FEBEA (Fédération du Parfum et des Cosmétiques),
- Pierrette Paravy, professeur émérite en histoire médiévale, UPMF-Grenoble II, membre de l'Académie Delphinale,
- Julien Véronèse, maître de conférences en histoire médiévale, Université d’Orléans,
- Nicolas Weill-Parot, maître de conférences en histoire médiévale, Paris VIII ; membre junior de l’Institut universitaire de France.