Voyage dans ma tête. La collection d'Antoine de Galbert

Du
10Mar 2012 2Juil 2012
Affiche de l'exposition
Audience
TOUT PUBLIC
Type
Exposition passée

Qu’elles proviennent d’Afrique, d’Amérique, d’Océanie, d’Asie centrale ou de Sibérie, les coiffes collectées par Antoine de Galbert rivalisent de beauté. La richesse de leurs formes et de leurs matériaux (poils, cornes, écailles, plumes, perles, fourrure, boutons, cheveux, crânes de singe, insectes) suffit à les élever au rang d’œuvres d’art. Mais ces couvre-chefs sont aussi l’expression d’usages et de rituels le plus souvent disparus.

Si les hommes des quatre coins du monde se couvrent la tête pour se protéger, s’embellir ou parader, leurs parures sont les symboles du rapport au pouvoir, au sacré, à la chasse comme à la guerre, aux rites de passage ou de séduction. Authentiques marqueurs d’identité, ces coiffes déclinent le rang et le statut dans la communauté, traduisent la place de la femme ou de l’homme au sein de l’univers.  

Ainsi rassemblées, ces coiffes constituent un remarquable résumé de la diversité culturelle à l’échelle de la planète. Elles sont autant de signes d’identités qui nous rappellent que le premier des patrimoines réside dans cette pluralité. À ces titres elles trouvent leur juste place dans un centre d’art comme dans un musée d’ethnographie régionale tel que le Musée dauphinois.

Ancien galeriste grenoblois, fondateur de la maison rouge à Paris, Antoine de Galbert constitue depuis une quinzaine d’années    une collection qui compte aujourd’hui quelque cinq cents coiffes avec l’obsession de tout collectionneur : traquer l’objet rare au hasard des galeries, des voyages ou des rencontres.

Voyage dans ma tête a été présenté pour la première fois à la maison rouge en 2010. Pour cette nouvelle exposition, le Musée dauphinois a posé un regard ethnographique sur la collection d’Antoine de Galbert. Cinq « coiffes alpines » provenant du Musée d’ethnographie de Genève permettent de terminer dans les Alpes ce voyage autour du monde.