LA CULTURE S'INVITE CHEZ VOUS !
Cher public,
Les portes de nos musées départementaux sont fermées mais les esprits restent ouverts et notre envie de transmettre et partager intacte. Pour vous accompagner dans cette période de confinement inédite, nous vous avons préparé une sélection de contenus à découvrir au fil des jours. Alors restez chez vous, prenez soin de vous et… plongez avec nous dans un bain de culture !
Les posts Facebook du confinement
Démobilisation générale
En juin 1944, le débarquement de Provence est annoncé et la Libération du territoire isérois est proche : la mobilisation totale de la Résistance et des maquis est déclenchée. Afin de faire face aux possibles pertes chez les libérateurs, les Francs-tireurs et partisans français battent le rappel auprès du personnel soignant pour renforcer les hôpitaux des maquis, tels que ceux du plateau des petites roches ou de l'Oisans. Deux mois plus tard, les isérois libérés du joug de l’ennemi fêtent alors la victoire en organisant des bals sur les places des villes et villages...
Petit à petit toute l'équipe s'organise pour continuer de faire vivre le musée : travail sur les collections, la programmation estivale, le transfert du musée… Tous les jours sur les réseaux nous tenterons de vous faire découvrir ou re découvrir le musée, ses collections, mais aussi des anecdotes, ou encore nos moments forts 🤩🤩
Et vous ? N'hésitez pas à partager avec nous votre quotidien 😉
En Isère, la circulation est contrôlée et limitée dans le cadre de l’occupation militaire successive de l’armée italienne puis des troupes allemandes. Chaque individu doit alors se trouver en possession d’un laisser-passer, 'ausweis' en allemand, attestant des raisons valables de son déplacement. Ce type document permet notamment de rendre visite à une prostituée dans un plusieurs bordels grenoblois dédiés à la 'wehrmacht'. Il précise l’identité de la prostituée, la date et l’heure du rendez-vous, ici le 25 juin 1944 à 18h25, et donne un ensemble de consignes sanitaires visant à limiter la transmission de maladie vénériennes. Le document original est aujourd’hui présenté dans l’exposition 'Femmes des années 40' que vous pourrez prochainement découvrir ou re découvrir au musée...
Demandez l'programme !
À défaut de pouvoir venir visiter l'exposition 'Femmes des années 40' (mais ne vous inquiétez pas, vous pourrez encore le faire, celle-ci est prolongée jusqu'au 28 septembre 😉), découvrez le parcours des femmes de l'escadron bleu ici
Coup de cœur en confinement d'Alizée, agent d'accueil et de médiation
En confinement depuis 7 jours, je m’évade en lisant un parcours de vie mêlant actions, force et courage, drames et secrets.
Touchée par le récit qui s’impose à moi, je referme le livre... Pendant un instant je m’imagine cette scène : l’héroïne se levant avec dignité face au tribunal militaire et clamant que lorsque « les hommes ont laissé tomber les fusils, il faut bien que les femmes les ramassent ! »
Reprenant mes esprits rapidement, je replonge aussitôt dans la première biographie d'une image de la résistance, autant remarquable qu'admirable, qui répondait au nom de Marguerite Gonnet....
En attendant de pouvoir vous procurer l’ouvrage au musée, je vous invite à cliquer sur l’interview de l’auteur, Olivier Vallade 👇
https://rcf.fr/…/marguerite-gonnet-determinee-sortir-de-l-o…
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Le film "Tu ne tueras point" réalisé par Mel Gibson est à (re)voir sur France 3 ce soir à 21h05 ! 📺
Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer. Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin... Lors de la bataille d’Okinawa, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi.
Bande d'annonce 👇
https://www.youtube.com/watch?v=h1Jv5WdOrz8
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La série documentaire "Champs de bataille : 1944, la libération de la Provence " est diffusée ce soir à 20h55 sur RMC découverte ! 📺
👉Le 19 août 1944, le général Patch, commandant de la 7e armée américaine, donne l'ordre au général de Lattre de Tassigny de reprendre Toulon et Marseille aux Allemands. La mission va s'avérer extrêmement périlleuse car les deux villes ont été transformées en deux camps retranchés où près de 30 000 soldats allemands les attendent de pied ferme. La libération des deux ports est pourtant crucial pour les Alliés. Elle va, en effet, leur permettre d'acheminer les renforts, le matériel, le carburant et les vivres nécessaires à la reconquête du continent européen.
Benjamin, le fantôme (confiné) du musé, par David agent d'accueil et de médiation
Amis visiteurs, le musée est fermé et vous pensez qu'il est entièrement déserté ? Pas tout à fait...🤨
N'avez-vous jamais senti une présence à vos côtés ou un souffle dans votre nuque lors de votre venue au musée ? Si oui, ce n'était ni un guide, ni un agent de sécurité, mais sans doute Benjamin, le fantôme du musée😱 Vous en doutez ?
Alors comment expliquer que l'ascenseur se mette en route alors que le musée est vide ? Par son système de sécurité automatique ?!
Comment expliquer ces pleurs de bébé entendus par notre femme de ménage après la fermeture ? Par une illusion auditive ?!
Comment expliquer ces bruits et craquements entendus alors que la "muséo" est éteinte ? Par le bois qui travaille ?!
Comment expliquer ce visiteur doté d'un pendule nous indiquant la présence d'esprits dans nos murs ? Serait-ce un doux rêveur ?!
Comment expliquer la voix entendue par cette ancienne collabora... collègue dans les espaces d'exposition lui disant s'appeler Benjamin ? Avait-elle bu autre chose que son café ce matin-là ?!
Mais de qui est ce fantôme ? D’un ancien résistant ? Peut-être du sculpteur Irvoy, qui ne s'appelait pas Benjamin mais Aimé-Charles, qui viendrait hanter son ancienne demeure ?
Nous ne le savons pas. Y croyons-nous vraiment d'ailleurs ? Non, sans doute... Mais toujours est-il que Benjamin, en quelques sortes, est devenu notre collègue invisible, souvent rendu responsable de nos (très rares) erreurs ou oublis et qui, en ces temps, reste seul confiné au musée 😉🤫
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RMC découverte vous propose de prendre de la hauteur avec "La Seconde Guerre mondiale vue du ciel", décollage ce soir à 20h55 📺
👉7 décembre 1941. La Seconde Guerre mondiale fait rage en Europe depuis plus de deux ans, et l'Allemagne nazie domine le continent. À 5000 km de là, les États-Unis souhaitent rester neutres, jusqu'à ce que les Japonais attaquent Pearl Harbor, événement ayant des répercussions dans le monde entier. Ce documentaire propose d'observer le conflit avec un nouveau point de vue, en faisant découvrir le déroulement des batailles décisives et les stratégies militaires mises en place depuis l'espace...
Pour l'itinéraire de vol, c'est par ici 👇
https://www.youtube.com/watch?v=tM-X8JkBs3g
Le tuto de confinement d'Antoine, chargé des collections
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Le film "Hiver 54 : L'abbé Pierre" est diffusé ce soir à 20h50 sur France 5 ! 📺
👉1954, l'hiver est particulièrement rigoureux... Des sans-abris dorment dans la rue, alors que certains trouvent asile dans la maison de l'abbé Pierre. Ancien député, résistant et créateur des Chiffoniers Bâtisseurs d'Emmaüs, il se consacre aux plus déshérités. Il propose au Sénat le projet de «cités d'urgence» qui le refusera dans la nuit du 3 au 4 janvier. Cette même nuit, un bébé meurt gelé par le froid. Il lance alors un appel poignant à la radio afin de recueillir des dons.
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Le film "Nos patriotes" est diffusé ce soir à 20h55 sur France Ô ! 📺
👉Après la défaite française de l'été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s'évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l'occupant et qui ne se nomment pas encore «résistants», il participe à la fondation du premier «maquis» de la région.
Le mouvement Franc-Tireur
Cette période de confinement est l’occasion d’en découvrir davantage sur les acteurs, lieux et événements majeurs de la Résistance iséroise. Les mouvements, souvent évoqués, restent pourtant méconnus dans leur fonctionnement, leur composition et leurs très nombreuses fusions. Si en 1944, toute la Résistance est unifiée sous les bannières des Forces française de l’intérieur, elle débute dès 1940 par le biais de petits groupes d’individus, bandes de copains, cercles de sociabilité ou anciens de clubs sportifs et très localisés.
Le mouvement Franc-Tireur est fondé à Lyon en septembre 1940 lors d’une réunion, dirigée par Jean-Pierre Levy, qui réunit des militants (la plupart socialistes) opposés radicalement au régime de Vichy. Léon Martin, député SFIO (Section française de l’internationale ouvrière) et ancien maire de Grenoble, y participe. Il est chargé d’installer une section locale du mouvement en Isère. Il contacte alors Aimé Pupin et Eugène Chavant, patrons de café, ainsi que Lucien Hussel, député du canton de Vienne, afin de constituer le « noyau dur » du mouvement. Dans un premier temps, Franc-Tireur se charge de la distribution des journaux édités en zone libre. Le mouvement multiplie alors les contacts à Lyon, notamment avec Yves Farge et l’équipe du journal Le Progrès en 1941. Mais aussi sur le plateau du Vercors avec l’arrivée du Dr. Eugène Samuel et de Victor Huillier qui constitueront avec Aimé Pupin, l’embryon du grand maquis fin 1942. Début 1943, le « Plan montagnards » dédié au Vercors est mis sur pied alors que le mouvement Franc-Tireur, désormais bien implanté à Grenoble (quartier Berriat) et sur le plateau, rejoint Libération-Sud et Combat pour former les Mouvements unis de la Résistance (MUR).
Cliché : Groupe d’Aimé Pupin en Italie, membre de Franc-Tireur, 1943, Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère
Poisson d'avril !
Malgré d'importants désaccords politiques, Churchill et Hitler entretenaient de véritables liens amicaux, noués pendant leur enfance à l'occasion d'échanges austro-anglais. Peu de gens le savent, mais dès le début du XX° siècle, afin de veiller à l'harmonie des peuples, les diplomaties européennes avaient imaginé un système d'échanges scolaire et de correspondants tels que nous le connaissons aujourd'hui.
C'est dans la maison familiale de Churchill dans le comté anglais du Oxfordshire qu'Hitler fit ses premières parties de belote. Devenu un joueur effréné, il ne manquait pas de réserver un peu de temps après chaque entrevue diplomatique, pour taper le carton avec son vieil ami. Winston disait de lui que lorsqu'il avait les cartes en main, la partie ne faisait pas un pli bien qu'il gaspillait rapidement ses atouts. C'est lors d'une dernière partie litigieuse que Staline et Roosevelt empêchèrent la rebelote par un capot contre l'allemand.
🐟🐟
😉 à l'exposition 'Marinus, photomontages satiriques 1932-1940' présentée au musée du 15 juin au 21 octobre 2019.
Cliché : Winston Churchill : « Vôlez-vous jouer avec môa, M. Hitler ? »
Marianne, n°393, Une du 1er mai 1940 © Gunner Byskov
Les visites confinées
Vous ne pouvez pas visiter le musée 😭😱 qu'à cela ne tienne nous vous proposons de le faire depuis chez vous 💻
Aujourd'hui, découvrez (ou redécouvrez) l'exposition temporaire 'Un camp pour les Tsiganes : Saliers 1942-1944' présentée de novembre 2015 à mai 2016 au musée, à travers ce webdocumentaire.
Demandez l'programme !
👉"Avec un style précis, analytique et dénué de pathos, Primo Levi, survivant de la Shoah, s'est fait le témoin de l'horreur du nazisme. Découvrez ce feuilleton radiophonique en 5 épisodes qui revient sur l'expérience concentrationnaire de l'auteur de 'Si c'est un homme'" (ce best-seller est disponible à la boutique du musée après le confinement 😊)
Lecture en temps de confinement, par Nahéma agent d'accueil et de médiation
Aperçu de la sélection boutique pour la réouverture du musée : 'La Goûteuse d’Hitler', 😷📚📖
Inspiré du vécu de Margot Wölk, alias « Rosa », une allemande pourtant non nazie réquisitionnée en 1943 au service privé du Führer, lui-même confiné dans son quartier général en Prusse Orientale, cet ouvrage vient mettre en lumière le destin d’un groupe de jeunes femmes sous la contrainte, luttant pour leur survie, auxquelles nous sommes inexorablement amenés à nous identifier.
Un témoignage inédit et poignant du quotidien de ces filles, mères, épouses ou veuves, d’horizons différents mais sommes toutes condamnées à se côtoyer jours après jours dans les espaces exigus d’un réfectoire austère, sous la surveillance accrue des SS.
Chaque bouchée peut leur couter la vie pour la cupidité d’un seul homme : Hitler.
De quoi créer du lien et des affinités inopinées !
Un récit qui en ces temps incertains, suscite l’empathie, appelle à la solidarité et nous invite à résister. En tant que femmes pour la défense perpétuelle de nos droits et libertés mais aussi et surtout en tant qu’Hommes, vers une réappropriation des valeurs d’égalité et de fraternité qui demeurent hélas, de nos jours encore, impitoyablement et ô combien fragiles.
Coup de cœur musical d'une confinée, Justine chargée de l'action culturell
J'écoute depuis de nombreuses années, et avec beaucoup de plaisir, 'The partisan' de Leonard Cohen. Mais cette musique résonne tellement plus fort depuis que je travaille au Musée de la Résistance et de la Déportation... J'ai depuis longtemps l'envie de vous la partager sur notre page, tant le message de solidarité et d'espoir véhiculé est vibrant.
👉 La 'Complainte du partisan' est une chanson écrite à Londres en 1943 par Emmanuel d'Astier de La Vigerie et Anna Marly. Elle est diffusée pour la première fois sur les ondes de la BBC à destination de la France occupée. Les quatre premiers vers chantés sont :
"Les Allemands étaient chez moi,
Ils m'ont dit « Résigne-toi »,
Mais je n'ai pas pu
Et j'ai repris mon arme."
La traduction anglaise chantée plus tard par Leonard Cohen prendra le parti de dire le contraire :
" Freedom soon will come, then we'll come from the shadows"
"Alors nous sortirons de l'ombre"
À découvrir ou redécouvrir ici
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Le documentaire "Résistance : le maquis de l'Ain" est diffusé ce soir à 20h55 sur RMC découverte ! 📺
👉"C'est l'un des maquis les plus actifs de la Seconde Guerre mondiale, celui qui a causé des pertes très dommageables à la Wehrmacht, mais aussi l'un des plus méconnus. Le maquis de l'Ain et du Haut-Jura a en effet démontré le courage de ses combattants, la complicité des habitants de l'Ain, ainsi que le brio de son chef Henri Romans-Petit..."
👇 Bande d'annonce 👇
https://tvmag.lefigaro.fr/…/resistance-le-maquis-de-l-ain-f…
Les visites confinées
Vous ne pouvez pas visiter le musée 😭😱 qu'à cela ne tienne nous vous proposons de le faire depuis chez vous 💻
Aujourd'hui, découvrez (ou redécouvrez) l'exposition temporaire 'Ausencias / Absences. L'Argentine et le Brésil sous les dictatures' présentée de juin à octobre 2016 au musée, à travers ce webdocumentaire.
Le mouvement Combat
Cette période de confinement est l’occasion d’en découvrir davantage sur les acteurs, lieux et événements majeurs de la Résistance iséroise 😷🧐
Le mouvement Combat est fondé en zone libre par Henri Frenay. Né le 19 novembre 1905 à Lyon, Henri Frenay est un ancien de Saint-Cyr, promotion « du Rif » (1924-1926). Fait prisonnier dans les Vosges en 1940, il s’évade et gagne la zone libre. À Lyon, dès l’automne 1940, il fonde avec Berty Albrecht le Mouvement de libération nationale (MLN) et diffuse 'Les Petites Ailes', puis en 1941 le journal 'Vérités'. En novembre, il rencontre François de Menthon, qui dirige le mouvement Liberté et le journal du même nom. Après une rencontre avec Marie Reynoard dans un train entre Lyon et Marseille, une réunion est organisée à son domicile du 4, rue Joseph Fourier à Grenoble et consacre la fusion des mouvements Liberté et Vérités pour former Combat. Marie Reynoard devient la première responsable départementale du mouvement. Chargé par Jean Moulin en 1942 d’unifier la Résistance au niveau national, Frenay œuvre à l’émergence des Mouvements unis de la Résistance. Dès 1944, il est décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle à Alger. Ministre des prisonniers, déportés et réfugiés du gouvernement en exil à Alger, il mène ensuite une discrète carrière politique dans les mouvements de gauche non marxistes. Il décède le 6 août 1988 à Porto-Vecchio (Corse).
Cliché : Portrait d’Henri Frenay, Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère
Les visites confinées
À la guerre, comme à la guerre : la recette de savon de Lucette Mialo
🥣🛁🧼
Face à la pénurie, tous les moyens sont bons pour subvenir à ses besoins et le système D (pour débrouille) que l’on nommerait aujourd’hui DIY (Do It yourself, faites-le vous-même) se développe. Le savon, produit de première nécessité notamment en période d’épidémie, fait partie des éléments les plus fabriqués par les Français à leur domicile.
Cliché : bloc de savon artisanal (ersatz), années 1940, Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation
Aujourd'hui c'est mercredi !
Parce qu'aujourd'hui nous sommes mercredi, journée des enfants - même si en ce moment c'est tous les jours 😅 - nous vous partageons le coloriage/quiz à imprimer des 11 musées du Département de l'Isère ! Ce sera l'occasion de faire le point sur vos premières sorties après le confinement 😉
D'ailleurs, sur les 11 musées, combien en avez-vous visités ? 🤔
📌 Rappelez-vous, l'entrée est gratuite dans tous les musées appartenant au réseau du Département de l'Isère 😃
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La comédie culte "Mais où est donc passée la 7e compagnie?" est à (re)voir sur TF1 ce soir à 21h05 ! 📺
👉Lors de la débâcle de mai 1940, la 7e Compagnie du 106e Régiment de transmission a été capturée par l'ennemi. Seuls trois soldats, placés en observateurs dans un cimetière, échappent à la capture. Le sergent Chaudard et les secondes classes Pitivier et Tassin, fuient à travers la France. L'exode est émaillé de petits incidents, Pithivier et Tassin préférant les saines joies de la nature aux devoirs de la discipline militaire...
Le mouvement Libération-Sud
Cette période de confinement est l’occasion d’en découvrir davantage sur les acteurs, lieux et événements majeurs de la Résistance iséroise 😷🧐
Avec Combat et Franc-Tireur, Libération-Sud est l’un des grands mouvements de Résistance non communiste en zone sud. Il est créé durant l’automne 1940 à Clermont-Ferrand par le journaliste Emmanuel d’Astier de la Vigerie, l’enseignante Lucie Aubrac, le philosophe Jean Cavaillès et le banquier Georges Zérapha. Ce petit noyau désireux de « faire quelque chose » va déployer son action et ses contacts grâce au journal « Libération ». Véritable étendard du mouvement, il se positionne clairement contre le régime de Vichy, traduisant les idées, plutôt orientées à gauche, des membres du mouvement. En 1942, montant en puissance, il se dote de différents services : groupe-franc, faux papiers, service social. La même année, Libération-Sud, Combat et Franc-Tireur forment les Mouvements unis de la Résistance (MUR), tout en gardant leurs propres journaux. Le déploiement et le positionnement politique du mouvement permettent ainsi à certains de ses membres, comme Pascal Copeau au sein du Conseil national de la Résistance (CNR), d’occuper des fonctions importantes dans les organes préparant la Libération en 1943-1944. L’essentiel des propos et des biographies présentées ici est tirée de l’ouvrage d’Olivier Vallade Marguerite Gonnet : déterminée à sortir de l’ombre, éditée par le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère et en vente à la boutique dès la réouverture (12€).
Cliché : Lucie et Raymond Aubrac, Coll. Olivier Vallade
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Vous ne pouvez pas visiter le musée 😭😱 qu'à cela ne tienne nous vous proposons de le faire depuis chez vous 💻
Lecture de confinement d'Alice, responsable du musée
Lorsque l’on prépare une exposition, on commence par constituer une bibliographie de référence composée d’ouvrages scientifiques et historiques. Après de nombreuses lectures et recherches, on va pouvoir donner un premier cadre à l’exposition, en dégager les grandes thématiques. Cette bibliographie nous sert également à achalander notre boutique et proposer aux visiteurs quelques ouvrages scientifiques, complétés par une offre variée de références pour le plus grand nombre : de la BD, à la littérature jeunesse ou encore aux romans.
Pour 'Femmes des années 40', Nathalie, la grande lectrice de l'équipe, a notamment proposé le roman 'Le lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux' de Martha Hall Kelly. C’est un roman à trois voix inspiré d’histoires vraies qui nous plonge dans l’enfer de la Seconde Guerre mondiale à travers des regards féminins. Les recherches de l’auteur sont solides et au fil des pages, on fait la connaissance de trois femmes, trois pays, trois destins qui vont se sceller au camp de Ravensbrück. La question des choix, des engagements, de la révolte, mais aussi de la place des femmes et des atrocités qu’ils leur ont été faites, sont tour à tour évoqués. Un roman fort et percutant, un beau moyen de transmission de l’histoire et de la mémoire, que je découvre au fil des pages... quand j’ai un petit moment à moi 😉👶👧💻
Mon meilleur souvenir au musée de la Résistance… le 7 mai 2019, par Antoine chargé des collections
Bien que nos musées soient coutumiers de l’organisation de temps forts et de rendez-vous très fréquentés, rien de tel que l’ambiance de ces grands événements de masse dont le sport a le secret 🏃♀️🏃♂️ Arrivé à peine quelques mois auparavant dans l’équipe du musée, me voilà propulsé avec tous mes collègues dans l’organisation concrète d’une course pédestre qui rassemble désormais plus de 2200 participant-e-s. 🙃 Tout ou presque me dépasse : préparation des dotations, mise sous pli des dossards, élaboration des paniers de ravitaillement, préparation de la salle... toute l’équipe s’affaire dans une ambiance besogneuse au milieu d’une nuée de bénévoles et d’agents. Mon bureau, les réserves, les objets de collections et les tâches délicates et silencieuses qui m’incombent habituellement sont bien loin lorsqu’à 22h sonne l’annonce d’un casse-croûte bien mérité 🥪 Un petit verre et quelques clichés partagés nous font alors oublier un instant que demain le réveil sonnera à 4h30 pour œuvrer à nouveau pendant 14h sous une pluie froide, telle qu’on les connait lors des jolis mois de mai !
Le coup de cœur confiné de Nahéma, chargée d'accueil et de médiation
Aujourd'hui c'est mercredi !
Les visites confinées
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À la guerre, comme à la guerre : le pain
Mon meilleur souvenir au Musée de la Résistance… le 31 août 2018, par Justine chargée de l’action culturelle
Atelier de sérigraphie, foodtruck, concert de tambours japonais et projection en plein air de 'Nausicaä de la vallée du vent' de Miyazaki, un vaste programme pour la soirée japonaise que nous organisions dans le cadre de Côté Cour et de l’exposition 'Hibakusha, dessins de survivants de Hiroshima et de Nagasaki'. C'était alors la première fois que je réalisais (avec mon binôme Juliette) une exposition, une programmation et une grande soirée festive. Cette soirée a rencontré un succès inégalé, nous n'avions jamais vu une queue aussi longue, ni autant de vélos et de livreurs de sushis devant le musée ! Malgré quelques aléas (une blessure malheureuse, un transport aléatoire de barrières, un public trop nombreux), cette soirée restera mon meilleur souvenir...
Les visites confinées
Mon meilleur souvenir au Musée de la Résistance… le 17 octobre 2017, par Alizée chargée d’accueil et de médiation
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Aujourd'hui c'est mercredi !
Joyeux anniversaire !
Le 23 avril 1966, dans le cadre de la Journée nationale de la Déportation, le musée associatif de la Résistance dauphinoise est inauguré par le maire de Grenoble, Hubert Dubedout en présence de Laure Moulin, la sœur de Jean. Ce premier musée était installé dans l’appartement natal de Stendhal au 14, rue Jean-Jacques Rousseau.
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Mon meilleur souvenir au Musée de la Résistance… le 23 août 2014, par Alice responsable du musée
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Le documentaire "1940 : les français sur les routes de l'exode" est à voir sur RMC découverte ce soir à 21h05 !
Aujourd'hui c'est mercredi !
Le 29 avril 1945, il y a 75 ans...
Les mouvements du PCF
Les visites confinées
L’anecdote d’Alizée, agent d’accueil et de médiation
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Souvenir de confiné, par David, agent d'accueil et de médiation | L'équipe du musée à Auschwitz
CULTURE.ISERE
Les initiatives culturelles en ligne se sont multipliées en Isère depuis le début du confinement.
Le portail CULTURE.ISERE en fait le recensement et vous invite à découvrir de nombreux contenus, ressources, propositions. Prenez le temps d'aller y faire un tour, prenez l'habitude d'un clic quotidien vers la rubrique Jour après jour et rejoignez culture.isere sur les réseaux sociaux !