Jules Flandrin. Examen sensible

Regard inédit sur le peintre Jules Flandrin (1871-1947) au Musée de l’Ancien
Évêché !
Un examen sensible destiné à renouveler et élargir la perception du peintre,
éclectique et foisonnant, dont l’oeuvre comme la vie se situent entre deux
siècles…

L’exposition aborde la peinture de cet artiste pour la période 1889-1914, celle qui voit naître et mûrir le travail original d’un artiste partagé entre tradition et modernité. Une période où Jules Flandrin est tout autant influencé par les maîtres anciens au travers des copies qu’il réalise, qu’ouvert aux courants qui l’entourent et aux libertés de l’avant-garde, aux côtés de ses contemporains Matisse, Marquet ou Rouault.

L’oeuvre de Jules Flandrin est marquée par des liens étroits avec la région de Grenoble comme par le milieu stimulant de la capitale. Né à Corenc dans une famille bourgeoise qui baigne dans le milieu artistique et le soutient dans sa vocation, il part à Paris où il conduit de brillantes études, suit l’atelier de Gustave Moreau avant d’intégrer l’École des beaux-arts de Paris puis d’être admis au Salon de la société nationale des beaux-arts. Il expose au Salon d’automne en 1903 et au Salon des indépendants en 1905, mais aussi à Grenoble dès 1901, à Bruxelles, Londres, Saint-Pétersbourg et Sao Paulo. Longtemps, il revient chaque été à Grenoble, avant de s’y installer définitivement en 1932.

L’exposition est une invitation à découvrir la diversité et l’éclectisme de l’oeuvre de
Jules Flandrin. Elle dévoile ses affinités avec l’art des Anciens, avec la peinture
symboliste, avec le Japonisme, avec les mouvements Nabi, impressionniste et fauve, comme avec le paysagisme isérois. Au fil des grands formats ou des toiles intimes, des motifs ou du portrait, de la danse ou du paysage, elle retrace les 25 premières années de création artistique d’une personnalité hors du commun.

Un voyage sensible…
dans le foisonnement des couleurs du début du vingtième siècle