J'aimerais tant éclore

Carte blanche textile #3 à Kaarina Kaikkonen

Du
19Mar 2025 1Sep 2025
affiche de l'exposition j'aimerais tant éclore de Kaarina Kaikkonen composée d'une photo d'une installation qu'elle avait réalisée avec une accumulation de chemises
Audience
TOUT PUBLIC
Type
Exposition à venir

Dans le cadre de la saison culturelle Des habits et nous, portée par le Département de l’Isère, l’artiste finlandaise Kaarina Kaikkonen investit trois musées emblématiques du territoire : le Musée Hébert, le Musée dauphinois et le Musée archéologique Saint-Laurent. Connue pour ses installations monumentales réalisées à partir de vêtements de seconde main, l’artiste propose une exploration poétique de la mémoire collective, du passage du temps et des liens invisibles qui nous unissent.

D’abord peintre puis sculptrice, la Finlandaise Kaarina Kaikkonen est depuis les années 80 une artiste plébiscitée pour ses installations monumentales créées in situ à partir de vêtements de seconde main. En hommage à son père décédé alors qu’elle n’avait que dix ans, chacune de ses créations tissées à partir de ces habits engage le visiteur à imaginer l’histoire des personnes ayant porté ces tenues. Par l’accueil régulier d’artistes en résidence, la création contemporaine s’exprime au Musée dauphinois dans toute sa diversité. C’est dans ce cadre que s’inscrit le travail Kaarina Kaikonnen, répondant à l’esprit de la saison culturelle Des habits et nous.

Confectionnée pendant plus d’une année d’échanges avec l’artiste, l’exposition J’aimerais tant éclore se dresse comme un ensemble de trois oeuvres originales créées sur mesure dans les espaces de l’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut. Ces installations s’enchevêtrent dans l’inlassable quête introspective engagée par l’artiste dans nombres d’œuvres antérieures. Chemises, symboles d’un père disparu trop tôt, et robes, réminiscences d’une enfance orpheline, se déploient, se froissent ou tournoient comme des corps complices, absents, présents, des souvenirs chargés d’affection, mais aussi un espoir d’éclore, enfin.