Des débuts de la photographie - dans les années 1850 - à la fin du XXe siècle, ils ont quatre - Joseph, Georges I, Georges II et Pierre Tairraz – à se transmettre de père en fils la passion de la montagne et de la photographie, fascinés par la magie du mont Blanc et de sa vallée photogénique. Tous portent ce « regard Tairraz », celui de l’œil absolu qui magnifie la haute montagne, capte au plus juste les ambiances, les éclairages, les verticalités, les masses et les restitue avec réalisme. Le tout avec l’humilité et la sensibilité de ceux qui cherchent dans les hauts sommets la beauté, la poésie, l’harmonie, l’émotion et le rêve.

Un regard unique dont témoigne cet ouvrage, qui a façonné notre imaginaire et notre regard sur la haute montagne et qui, aujourd’hui encore, imprègne l’esthétisme la photographie de montagne.