Ouvrages de dames
Broderie. Couture. Tapisserie
Autrefois, les femmes ne restaient jamais inoccupées. Au XIXe siècle notamment, les femmes de la bourgeoisie s’adonnent à de nombreux travaux manuels, sensés les prémunir contre l’oisiveté ou l’ennui. Broderie, couture, tapisserie, embellissent utilement le trousseau de mariage, la layette du nouveau-né ou permettent de personnaliser les petits cadeaux que l’on aime à faire pour les étrennes.
Les mères enseignent très tôt l’art de broder à leurs filles qui réalisent monogrammes ou autres motifs sophistiqués pour orner mouchoirs, foulards, lingerie ou robes de mousseline. La tapisserie aux petits points se prête à de nombreux usages. Amélie, la mère d’Ernest Hébert la pratique avec assiduité, l’utilisant pour garnir une série de sièges ou un écran de cheminée. Chaque mois, Le journal des Demoiselles, explique comment réaliser des ornements : bourses en perles, arrangements de rubans pour les chapeaux, fleurs de plumes ou de tissus, galons en macramé ou écrans de carton pour protéger son visage de la chaleur du feu.
Des petites tables à ouvrage et des coffrets à couture sont désormais proposés par les ébénistes qui rivalisent d’inventivité. Fabriqués dans un mélange de bois exotiques, parfois richement incrustés de nacre ou d’ivoire, ceux-ci sont souvent agrémentés d’un compartiment intérieur et de cases pour ranger des nécessaires de couture tout aussi précieux et déposer une broderie en cours.
Cette exposition a lieu dans les salons et la salle à manger de la maison du peintre.