Jean-Patrice Rozand. Orées Sculpture

Invité à présenter tout l’été ses œuvres dans les jardins du Musée Hébert, Jean-Patrice Rozand a investi les lieux avec dix sculptures datées de 1999 à 2010. Parmi celles-ci, six ont été réalisées pour cette occasion.

Dressées en lisière, elles paraissent soit s’inclure dans la verdure et dans les bois, soit se détacher en contrepoint, ouvertes sur l’éclaircie des pelouses ou des allées. Le soleil les réveille et les anime chacune différemment au gré des variations de la lumière. Le choix de leur emplacement les accorde ici avec le style des jardins, tantôt ordonné et classique, tantôt romantique et plus naturel.

Immobiles, alternant repos et tension, vide et plein, élégantes dans leur charpente d’acier, les sculptures s’élancent à l’assaut de la lumière, à la fois multiples et uniques.

Né en 1959, à La Tronche, Jean-Patrice Rozand vit et travaille à Romans sur Isère (Drôme). Au départ, il était porte-mire, c'est-à-dire aide-géomètre, puis comptable, sur un chantier d'autoroute. Mais sa vocation artistique étant tenace, il quitte les travaux publics pour entrer directement en deuxième année à l'Ecole des Beaux-Arts de Valence, où il poursuit donc quatre années d'études au lieu de cinq. Jean- Patrice Rozand découvre le travail du métal en achetant quinze feuilles d'acier Cor-Ten en 1993, au moment de réaliser la sculpture « L'Ange au titre » pour la ville de Portes-lès-Valence dans la Drôme.