Le peintre et ses muses. Ernest Hébert et la fin du siècle

Peinture

Du
14mai 2011 17oct 2011
Ernest Hébert. Le peintre et ses muses
Audience
TOUT PUBLIC
Type
Exposition passée

 

Les trente dernières années du siècle sont essentiellement italiennes pour le peintre Ernest Hébert qui ne rentrera définitivement à Paris qu’en 1896, à plus de soixante-dix-neuf ans. Dans cette période riche en mouvements littéraires et artistiques, l’œuvre d’Hébert en absorbera les résonnances entre l’esprit symboliste qui se développe en France, et celui du préraphaélisme tardif qui trouve encore une audience forte à Rome.

On ne peut certes pas considérer Ernest Hébert comme un des artistes appartenant au courant symboliste français. Cependant, comme beaucoup d’autres, il n’a pas échappé à la tentation religieuse et symboliste qui a imprégné une partie de sa production à la fin du siècle. Le goût qui s’affirme alors pour les figures allégoriques, notamment féminines, ne pouvait que séduire le peintre. Ses muses –musiciennes, figures religieuses et autres femmes éthérées– sont marquées, plus ou moins consciemment, tant par leur sujet que dans leur traitement, par un penchant pour « l’idéalisation » qui gagne tout le milieu intellectuel.

L’exposition propose un éclairage actuel sur la singularité de son œuvre de la fin du XIXe siècle. Elle révèle l’éclectisme d’Hébert, qui puise dans les différents courants de cette période, les sources picturales de son inspiration, lui permettant de renouveler son goût pour les figures féminines. Présentées aux côtés de celles d’Hébert, les œuvres de Nino Costa, Napoleone Parisani, Alfredo Ricci ou du peintre préraphaélite Marie Spartali Stillman, nous révèlent l’effervescence artistique de la nouvelle capitale de l’Italie unifiée, dont on célèbre en l'année 2011, le cent cinquantième anniversaire.