Encore jamais racontée, le livre retrace l’histoire d’un homme, resté dans l’ombre des grandes figures de la Résistance, mais qui se révèle être un acteur clé dans la lutte contre l’occupant. À travers des archives inédites, des témoignages familiaux et une enquête rigoureuse, Dimitri Manessis, donne à voir l’engagement politique et syndical de ce résistant rebelle.

« Pel », c’est son pseudonyme. Un nom court, discret, qui ne peut résumer à lui seul le parcours complexe de ce résistant grenoblois peu connu. Dans l’ombre, pendant la Seconde Guerre mondiale, Pierre Flaureau se révèle un inlassable et talentueux organisateur de la Résistance et de son unification, jusqu’à devenir le premier dirigeant du Comité national de libération.

Pourtant, son parcours est loin d’être linéaire. Né en 1904 dans les montagnes du Cantal, il est diplômé de l’Institut électrotechnique de Grenoble (actuelle Grenoble INP - Ense3), puis syndicaliste ouvrier. Antifasciste féru de culture et d’avancées technologiques, il rejoint le Parti communiste au moment où celui-ci se fait le porte-drapeau d’une nouvelle stratégie de rassemblement : le Front populaire. Mais, après la défaite de 1940, on le retrouve paisible commerçant, maréchaliste convaincu, bien intégré dans la vie économique locale… Une couverture qui lui permet d’agir.

De l’enthousiasme aux désillusions, du combattant clandestin à la figure publique, du communiste convaincu au militant indiscipliné, cet ouvrage retrace un itinéraire rebelle.

Mais, qui est Pierre Flaureau ?